Journée pain, 5e édition !
Vendredi soir, lancement officiel de la saison de la raclette.
Les patates étaient prêtes, le fromage aussi, et tout le monde a trouvé son bonheur dans l’assiette. La soirée s’est terminée avec quelques verres de sapinette produite en avril, histoire de bien lancer le week-end. Ambiance tranquille, rires en fond, et déjà cette impression que deux jours seront trop peu !
Le lendemain matin à 7h, direction le four.
Le feu crépite, le soleil se lève doucement, et la journée démarre comme on les aime : avec du bois, de la chaleur, et l’odeur du pain à venir.
Les premières miches sont enfournées pendant que dehors on monte les tables sous un parfait ciel bleu. Entre deux coups de pelle, on prépare aussi un pain de viande, quelques terrines, et bien sûr, les pizzas.
Côté organisation, c’est sportif, mais tout le monde met la main à la pâte — au sens propre.
Moment fort de la matinée : le Couteau Suisse, fidèle à lui-même, se penche un peu trop près du four pour bouger les miches, perçoit un “pschhh”, une odeur de grillé, et voilà que les cheveux sont cramés pour la deuxième fois !
L’idée de lui confectionner une charlotte en amiante pour la prochaine fête commence à faire son chemin…
L’après-midi, changement d’ambiance.
Anne, la voisine, est venue animer un atelier de vitrail pour les jeunes et les moins jeunes.
Tous ont pu découvrir comment on découpe, assemble et fait passer la lumière à travers le verre. Pas de chef-d’œuvre à ramener à la maison, mais des yeux écarquillés et des “wahou” en pagaille. Entre le feu du matin et le soleil dans les morceaux de verre, la journée brillait sous toutes les coutures.
Dans la soirée, j’ai glissé un pulled pork dans le four encore chaud. L’idée : le laisser cuire tout doucement pendant la nuit. Pendant ce temps, certains sont partis pour la balade digestive, idéale pour faire descendre le pain et la pizza.
À la nuit tombée, rebelote : Pain, pizzas, terrines, et les dernières bouteilles qu’on n’allait pas laisser se sentir seules. Fatigués mais ravis, on a refait la journée, parlé de la suivante, et ri de nos petits ratés.
Dimanche matin, le four sentait encore bon la braise et la viande confite.
Petit tour dehors pour ramasser quelques châtaignes, histoire de prolonger un peu le week-end. Et puis le moment tant attendu : ouverture du four. Le pulled pork s’est révélé parfait : tendre, fondant, fumé juste comme il faut.
À présent, le four est froid, la farine rangée, mais les sourires sont restés.
Merci à tous ceux qui sont venus, ont aidé, rigolé, partagé.
Chabatz d’entrar, les amis — finissez d’entrer tant qu’il reste un peu de pain… et beaucoup d’amitié.
Lartiste