Une daube, une belote, et on est mieux qu’en prison !
S’il y a bien un élément principal qui rassemble les membres d’Aquilou, c’est la madeleine de Proust, au centre même de notre démarche. Bien que les produits que nous réalisons (confits de canard, confitures, vin de noix…) ont pour nous toujours ce bon goût d’antan, il en va de même des plats mijotés par nos mères ou nos grand-mères (nos géniteurs et leurs pères étant plutôt occupés, il faut le dire, à traire des vaches, raboter des planches ou changer une roue de camion).
Grâce à nos honorables aïeules qui nous ont précieusement confiées certaines recettes, cette tradition des plats qui traversent les générations perdurent encore aujourd’hui. Si ces mets rustiques atteignent rarement le niveau culinaire fixé par nos grand-mères, ils sont toujours l’occasion de passer un bon moment convivial.
Ainsi, chaque hiver, Max s’emploie à réaliser une daube héritée de sa maman, qui elle-même l’avait apprise de sa maman. Le repas est toujours suivi d’une partie de belote, faisant naître l’évènement daubelote.
Après avoir fait tremper la viande et les carottes dans le vin rouge la veille, le tout est cuit pendant quatre heures. La cuisine est embaumée de ce parfum de viande bouillie et les babines sont alléchés par les promesses d’un très bon moment.
Le téléphone éteint, une viande en sauce accompagné d’un bon rouge, un jeu de carte et les copains = la vie.