Le Grand Marché des artisans du feu et de la terre 2023
Retour sur un week-end sous les platanes
Depuis notre succès de l’an dernier où nous avions vendu de la confiture en plus de mettre l’ambiance à l’entrée du château, il nous paraissait évident de reprendre notre stand au Grand Marché des artisans du feu et de la terre à Négrepelisse ! Mais cette année, une nouvelle mission nous attendait : nourrir tous les exposants le samedi midi !
C’est désormais en terrain conquis que nous débarquons, à 6 h 30 pour installer tout notre fatras sous les platanes qui bordent le château de la ville. Cette fois, le geste est moins hésitant et les opérations se déroulent sans accroc malgré quelques approximations des placiers brandissant un plan carrément imparfait. La télé est montée, la machine a café est branchée, le premier fût de bière est percé… Nous sommes dans la place ! Ne perdant pas un instant, les présidents se lancent à l’assaut des exposants afin de glaner les réservations.
Messieurs et mesdames, vous avez bien joué le jeu en répondant favorablement à notre repas de paillard et nous vous en remercions !
Pendant ce temps, le trésorier et le secrétaire peaufine le stand tout en alpaguant les premiers visiteurs du marché. Jusque-là, c’est le seul week-end de la saison où il fait beau, chaud, et qu’il n’y a pas de risque d’orage. Le risque que les villageois du coin aient privilégié la baignade est bien présent, mais ça ne nous empêchera pas de se régaler !
Le reste de la journée n’est qu’une longue période de détente, à servir du vin, de la bière ou des cafés aux visiteurs. Cette fois, nous avons même le luxe de faire un tour au coeur du marché afin de discuter avec les couteliers de leurs techniques, de leur art et surtout de leur passion. Merci à tous ceux qui ont pris le temps partager un moment avec nous, nous leur en sommes vraiment reconnaissants.
Si certains se souviennent, l’an dernier, nous avions été forcés de tout remballer pour tout réinstaller le lendemain, faute de gardiennage. Cet épisode traumatisant nous a servi de leçon. Bien qu’ayant été rejoint par notre Grandas dans la soirée, cette année, on dort sous la tonnelle ! Le soir venu, alors que la place est déserte, nous profitons de cette liberté pour jouer à la pétanque avec nos copains Yann d’Athanor et Cédric de Le Garafon, suivie d’un apéritif des plus agréables. Une baignade dans l’Aveyron plus tard afin d’éliminer la poussière de la journée, et nous voilà couchés en rang d’oignon sous notre précieux barnum.
Réveillés par la lumière et le roucoulement des pigeons, c’est en tout début de matinée que nous nous levons affublés de coupes de cheveux hasardeuses. Après un nouveau passage dans l’Aveyron, nous avons le plaisir de partager un moment privilégié avec les exposants les plus matinaux autour d’un café et de quelques chocolatines. Le soleil est déjà éclatant, l’énergie revient peu à peu, il n’y a plus qu’à profiter ! Ce que l’on fait sans attendre en apprenant l’histoire de la région au Moyen-Âge grâce à Thierry et son ami agenais qui passent un moment au stand pour s’échanger des anecdotes parfois divergentes sur le nombre de personnes brûlées en ces lieux. Fidèle à la coutume, nous continuons de servir des cafés, des bières ou de l’eau contre une participation libre. À midi, nous proposons une formule à prix cassé comportant le même menu que la veille. Les saucisses et les lentilles sont meilleures réchauffées, il n’y a que des gagnants dans cette affaire ! Pour l’occasion, nous nous octroyons fièrement la palme du meilleur ratio quantité-prix de l’histoire des marchés de France.
Le rythme étant calme et détendu, nous pouvons à tour de rôle reprendre notre visite des stands tout en faisant des emplettes (couteaux, bouteilles de qualité…). La journée s’achève avec une nouvelle non-victoire à la tombola tout en chargeant l’intégralité du matos dans le camion. Les muscles sont endoloris, mais les sourire sont larges !
Le Rédac’ chef